Ghasem Hadjizadeh est né en Iran en 1947. Diplômé de l’école des Beaux-Arts de Téhéran à l’âge de 18 ans, son travail moderne et original, est repéré par les collectionneurs et les connaisseurs d’art de l’époque. Rapidement il est invité à exposer à travers l’Iran et ailleurs, aux États-Unis, en Europe et en Corée.
Ghasem Hadjizadeh est un des précurseurs du pop art en Iran. Son style est unique et reconnaissable : des portraits de personnages populaires ou imaginaires, mythiques ou réels, haut en couleur, vivant, en mouvement dans des mises en scènes flamboyants, entre tradition et modernité, figures symboliques ou surréelles. « Toute mon œuvre est un dialogue avec le portrait, qu’il soit individuel ou collectif. Il s’agit, dans mes portraits, d’une fiction nostalgique ».
L’inspiration de Hajizadeh vient du passé, de la peinture iranienne de style Qadjar, des peintures murales populaires, de portraits des familles princières et de photographies anciennes, images datées de réunions, de mariages, de fêtes.
Dans ses peintures Hajizadeh dénonce les travers des sociétés modernes, et singulièrement ceux de la société iranienne. Les erreurs historiques, les connivences, les luttes de pouvoir, les injustices et les intolérances sont dépeints avec force et vérité. Sont évoquées tour à tour les richesses de l'Iran, le pétrole, qui enrichit et qui en même temps endort les esprits, l'Amérique et son impérialisme mais aussi son déclin et son désenchantement. Sont dépeints aussi, avec poésie et profondeur, les mis au banc de la société, les travestis, les prostituées, les homosexuels. Hajizadeh les peint pour dénoncer leur sort. Dans une société où tout jusqu’à même leur existence est niée et punie, dans les peintures de Hajizadeh, ils se réunissent, rient, dansent, se marient, s’aiment et vivent au grand jour.
Dans les peintures de Hajizadeh il y a aussi de la nostalgie : celle d'un pays disparu, d'une culture niée et empiétée au gré des péripéties politiques du pays. Un symbole ancien se répète ainsi tableau après tableau, celui du lion derrière lequel émerge un soleil rayonnant au visage féminin, rappelant l'ordre du lion et du soleil, décoration honorifique perse, de la dynastie Qadjar, et surtout le lion solaire, emblème de l'Iran, motif central du drapeau iranien du XVIe siècle jusqu'à la Révolution islamique.
A ce jour, le travail de Ghasem Haizadeh fait partie des plus grandes collections privées et publiques et notamment celle du Musée d’Art Contemporain de Téhéran, du Musée d’Art Contemporain de Séoul et du Musée d’Art Contemporain de la Jordanie.
Accès par le métro : Ligne 9 et 13 ( Station Miromesnil )
Accès en bus :
Bus : 93, 28, 32 et 80 (arrêt Matignon – Saint-Honoré)
Taxi : Uber, Bolt, G7
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