Sharzad Doraghi Karila
Née en Iran en 1969, Sharzad Doraghi Karila s'installe à Paris à l'âge de 14 ans, y poursuit sa scolarité, suit des études de droit et devient Avocat. La photographie occupe très tôt et en parallèle une place importante dans sa vie, comme un moyen de mémoriser les instants et de mieux regarder le monde. Les photos et textes de sa première exposition "Hstoires Brèves et Ephémères" appartiennent à une série sélectionnée pendant le confinmement de mars 2020, autour d'un thème essentiel: le Temps. Le temps s'est arrêté et nous, nous sommes unanimement retrouvés, appaisés, en prenant le temps d'écouter les oiseaux chanter dans le silence magistral du monde. Comment expliquer notre rapport au temps? Ce lien profond est inexplicable? Cette interaction? Qu'est-ce qui nous relie de manière si intime au temps qui passe, à l'instant présent? Cette série de photos parlent de cette relation, de ce qu'elle a de magique, de mystique, de poétique et d'essentiel.
Born in Iran in 1969, Sharzad Doraghi Karila moved to Paris at the age of 14, where she continued her education, studied law, and became a lawyer. Photography occupied very early and in parallel, an important place in her life, as a means of memorizing moments and of better seeing the world. The photos and texts of her first exhibition called "Brief and Ephemeral Stories" belong to a series selected during the confinement of March 2020, around an essential theme: Time. Time had stopped and we all took our time to listen to the birds sing in the peaceful silence of the world. How do we explain our relationship to time? This deep link? This interaction? What connects us so intimately to time, to its flow to the present moment? This series of photos talk about our magical, mystical, poetic, and essential relation to time.
Expo "Histoires Brèves et Ephémères"
Galerie Durev
Isabelle Nanty parle des photos et textes de Sharzad Doraghi Karila de l'exposition "Histoires Brèves et Ephémères".
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Les Dyptiques
Te rappelles tu de nous
Te rappelles-tu de nous ? tu m’aimais et je t’aimais. Une mélodie. Te rappelles-tu de nous ? tu me regardais, je devinais ta tendresse. Une vie. Te rappelles-tu de nous ? ton souffle me portait, ma main te cherchait. Soleil ardant. Te rappelles-tu de nous ? tu l’a vue. Je me suis laissé porter par le vent. Un archipel. Te rappelles-tu de nous ? ton sourire pâle laissait des traces bleues sur ma joue. Promesses éphémères. Te rappelles-tu de nous ?